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Asymphonie Monoton



Exposition: "LE TEMPS DE L'ECOUTE"
VILLA ARSON - Nice
Galeries du patio et des cyprès
24 JUIN - 30 Octobre 2011
The Asymphonie Monoton Silence (2011) is a tribute to the work of Yves Klein Symphonie Monoton Silence (1) of 1947-1961.
Asymphonie Monoton Silence is an installation consisting of a projected video and a sound composition. It was created on the occasion of the exhibition Le temps de l’écoute at the Villa Arson National Centre of Contemporary Art , in Nice during summer 2011.
I invited 18 musicians to play the Monoton symphony with the instrument of their choice. They had to play a note (Dmaj) for 20 minutes and then keep silence. Each musician was filmed and recorded in his own studio with the conditions of a live performance in Berlin, Paris, Bordeaux and Nice.
Asymphonie Monoton Silence is a virtual concert of 18 musicians (not a reference of Steve Reich) not playing in the same time nor the same geographical area.
The film is composed of five vertical strips. Each of these strips show successively the musicians while playing the score I have created.
This is a work of composition and orchestration such as Yves Klein had conceived it for his own work (back in his time)



Braseros



Biennale Art Grandeur Nature - Les Lilas -. Seine Saint-Denis - Septembre 2008
Festival Citysonics - Mons - Juillet/Aout 2009
Festival Sonorama - Besançon - Septembre 2009
Fûts métalliques disposés en cercle et émettant de la lumière et du son, ils rappellent les bidons de fortune embrasés des chantiers ou de certains quartiers excentrés des métropoles mais dans une version qui emprunte volontairement les formes d’un mobilier urbain. En s’approchant de Braseros le visiteur peut écouter à loisir de discrètes diffusions sonores réalisées à partir de différents matériaux (entretiens, ambiances...) collectés dans la ville et mixés à d’autres sources sonores réalisées par mes soins.

Il s’agit réellement d’une occupation d’un espace urbain par le son, une étendue sonore composée. Braseros ne lutte pas contre le niveau sonore de la ville, il l’accompagne, s’y insère jusqu’en devenir un des acteurs.
Lorsque l’on est en position d’écoute, on se fait face, et on peut tourner autour et dans ce cheminement circulaire on découvre la composition sonore.

Une métaphore du feu de camp, comme lieu d’une possible convivialité et d’une transmission orale de la mémoire.



Night Of The Living Dead


Cinéconcert



Comment ne pas réveiller les morts vivants?

Aller voir un film dans une salle de cinéma est pour moi proche de l'expérience de l'hypnose et j'avoue avoir vu mes films préférés dans un état de semi-conscience. Pas vraiment du sommeil ni un état de veille, un état intermédiaire, flottant, agréable sans l'être totalement.
On peut sûrement expliquer cet état par le confinement des salles de cinéma, l'absorption immodérée et déculpabilisée de sucre sous diverses formes et le clignotement envoûtant de la lumière du projecteur sur l'écran. Bref une sorte d'espace régressif joyeux, un cocon mis au point depuis plus d'un siècle pour un spectacle sensitif et total. Au tout début le cinéma était l'affaire de forains, un bricolage sympathique dont on voyait les ficelles mais qui faisait son effet. Des trains qui nous foncent dessus, des gens qui sortent du boulot, la vie mais avec tellement de petites choses en plus à regarder, des détails qui nous échappent habituellement.
On était à la même période que l'invention de la psychanalyse et ses techniques d'hypnose qui devait permettre de dompter l'inconscient fougueux qui nous martyrise, on peut légitimement se demander si Freud et les Frères Lumières ne prenaient pas l'apéritif ensemble et discutait au bout du comptoir de leur dernières trouvaille...
Le Docteur Freud pour être honnête ne voyait pas le cinéma d'un bon oeil, peut-être un peu de jalousie qui le pousse à dire: "Il ne me parait pas possible de faire de nos abstractions une présentation plastique qui se respecte un tant soit peu."
Mauvais joueur donc.
J'estime pour ma part que certains films devraient être prescrit par les spécialistes de nos idées enfouies dont certaines pas très nettes et Night of the Living Dead de George A. Romero en fait partie.
Ces films à voir absolument, de ces oeuvres faites avec modestie mais desquels on sort pas tout à fait pareils que lorsqu'on est entré. Waahou c'était une "tuerie" mais c'était quoi au fait!?
C'est pour toutes ces bonnes et mauvaises raisons que je suis heureux de tenter avec ma musique de ne pas réveiller les zombies.Comment ne pas réveiller les morts vivants?
Christian Vialard

Le film
Un frère (Johnny) et une soeur (Barbara) dans un cimetière, un drôle de type au look franchement bizarre (John Doe) et plutôt agressif (il se débarasse de Johnny après un corps à corps de femmelette). Barbara terrorisée s'enfuit jusqu'à une maison abandonnée ou elle découvre à la radio et avec terreur que les morts attaquent les vivants.

La musique
Christian Vialard pour cette bande son originale manie les synthés analogiques, les guitares saturées, les drones éthérés, les glitches entétants tout en utilisant de larges plages bruitistes qui alimentent une masse sonore brutaliste, articulée à une musique qui ne renie pas ses influences krautrock.